Posséder une œuvre d'art, c’est
une façon de mêler plaisir et patrimoine. C’est une valeur de Prestige et un
outil de diversification patrimoniale.
A notre époque où les taux
d’intérêts bancaires sont très faibles, où l’insécurité du système bancaire
occidental est évidente, les investisseurs se tournent vers des niches dont les
valeurs restent sûres et les plus-values bien plus importantes que ce que peuvent
offrir aujourd’hui les banques.
L’art est clairement une solution
de placement financier au rendement élevé.
Depuis sa mondialisation le
marché de l’art se développe de manière exponentielle, atteignant des valeurs
de ventes estimées à 43 milliards d’euros en 2012. «Dans les segments de prix
les plus élevés, l’art a acquis un statut d’investissement. Les riches veulent
protéger leurs actifs», disait la collectionneuse et auteure américaine Ethan
Wagner (Collecting Art for Love, Money and More) lors d’une interview donnée à
l’hebdomadaire allemand Die Zeit.
L’explosion de certains pays émergeants avec leurs nombreux nouveaux
milliardaires laissent présager de nombreuses très belles années pour ce marché
qui est en fait le besoin d’approprier une culture. Comment acheter dans un but d’investissement et de gestion de patrimoine en bon père de famille ?
1. Que fait la valeur d’une œuvre d’art ?
Plusieurs paramètres entrent en ligne de compte pour chaque tableau :
- La qualité intrinsèque de l’œuvre : même les plus
grands artistes ont laissé derrière eux des œuvres de qualité moyenne,
voir médiocre. - Son auteur et la période dans laquelle l’œuvre s’inscrit. - Sa rareté : à de rares exceptions près les œuvres originales sont toujours mieux cotées que les multiples.
- L’état général de l’objet : s’il est abîmé, il perdra
une partie de sa valeur. Il est important de vérifier que s’il y a eu
une
restauration elle ait été effectuée par un
laboratoire compétant. - L’âge de la pièce et sa taille sont également prendre en compte. Cela
dit, l’estimation par un expert ne tient pas seulement compte de
l’objet à proprement parler. Le prix peut être impacté par ce
qu’on appelle la provenance, autrement dit le précédent
propriétaire.
2. Oubliez tous les phénomènes de mode
Les
pièges du marché sont nombreux et le collectionneur lambda n’y verra
peut-être que des paillettes et se nourrira d’espoirs hélas vite déçus.
3. Adressez-vous à des professionnels sérieux du marché.
Si
vous n’avez pas une grande habitude du marché des enchères évitez les
ventes publiques mais prenez des conseils auprès de professionnels qui
vous orienteront après avoir saisi vos désirs et attentes. Les courtiers ont souvent plus de liberté que les galeries qui défendent principalement leurs artistes.
4. Le prix
Sauf
cas exceptionnels, n’espérez pas acheter une œuvre en dessous de son
prix estimé en vente publique mais jetez votre dévolu sur des pièces de
très bonne qualité, sans vice caché et dont l’authenticité ne fait
aucun doute.
5. L’expertise
Les
certificats établis par les experts auprès des tribunaux n‘ont pas
grande valeur sur le marché. Pour chaque artiste existe un expert
international ou un comité qui délivre les certificats si l’œuvre n’est
pas encore reproduite dans le catalogue raisonné de l’œuvre peint
par l’artiste.
6. L’entreposage
Beaucoup
désirent que les œuvres achetées dans un but purement financier ne
soient pas accrochées à leurs murs. Les sociétés spécialisées dans le
transport des œuvres d’art offrent souvent un service ‘garde
meubles’ qui répond très bien conservation des pièces (température
et degré d’hygrométrie constants), sécurité, assurances, …
|